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Adam de la Halle, d'Arras  écrivain poète médiale picard (1235-1288)
  les plus considérables des écrivains de l'époque



Babeuf, François Noël (1760-1797), publiciste et révolutionnaire français
Né à Saint-Quentin (Aisne), François Noël Babeuf est issu d'un milieu peu aisé. Géomètre de formation,
 il se familiarise avec les problèmes de la propriété en devenant commissaire à terrier, c'est-à-dire tenancier d'un registre foncier de seigneurie.
En 1787, il monte à Paris où il se fait connaître, au début de la Révolution française, en défendant un plan de réformes fiscales porté à la connaissance des politiques sous forme pétitionnaire. Quoique fondamentalement révolutionnaire, Babeuf paie cette audace du premier de ses emprisonnements.
Libéré, Babeuf devient administrateur du département de la Somme. Au contact du terrain, il affine sa connaissance de l'économie, des conditions de vie du peuple. Partisan d'une égalité économique et politique de l'ensemble des citoyens, il prône la mise en commun des terres et des biens, qu'il propose d'obtenir par abolition de l'héritage et confiscation de la propriété individuelle. Il expose ses principes en payant de nouveau la rançon carcérale (1794).
À sa libération, il fonde un journal, le Tribun du peuple ; sous le pseudonyme de Gracchus Babeuf
Pour tenter de revenir à une révolution pure, ils préparent, début 1796, la conjuration des Égaux afin de renverser le Directoire et de faire appliquer la Constitution de 1793. Mais, arrêtés le 10 mai sur dénonciation, les conjurés sont jugés par une Haute Cour de justice. Babeuf  qui tente de se suicider la veille en se poignardant, il est  guillotinés le 27 mai 1797.

 


Jean Bart
Dunkerque 1650 - id. 1702
Marin français. ¾ Marin dans la flotte de Ruyter, corsaire puis officier de la marine royale française, il remporta de nombreuses victoires contre les Anglais et les Hollandais.

 


 


Branly  Edouard  
Amiens 1844 - Paris 1940
Physicien français. ¾ Il imagina, en 1890, le cohéreur à limaille, premier détecteur d'ondes hertziennes.
Il conçut le principe de l'antenne émettrice (1891) et fit des expériences de télécommande (1902).


Beaucourt Raymond (1867-1925) écrivain poète
 naquit à Vraignes-en-Vermandois,le village d'Hector ::::Crinon. Instituteur dans la région parisienne,
il ne retrouvait son pays que durant les vacances. A partir de 1908, il fit paraître en revue
(La Gazette de Péronne, La Revue Septentrionale)  poèmes picards assez académiques,
mais de bonne facture. Son ouvre ne fut partiellement  réunie qu'en 1975, cinquante ans après sa mort, par René Debrie, sous le titre poèmes du Vermandois.

 


Blériot Louis
Le 25 juillet 1909, à bord du Blériot XI, son dernier prototype, il rallie Calais à Douvres en 37 minutes. Il devient le premier homme à avoir traversé la Manche par les airs. Cet exploit est salué par le monde entier

 


Bourgeois  Emmanuel  chanteur picard (1826-1877)
 interprétait ses chansons à l'occasion des noces, des banquets de village. Les paysans appréciaient
beaucoup sa verve très souvent scatolo­gique (un de ses meilleurs textes s'appelle tout simplement El Crote).
Dans Corne o-z ét 'rchu par ës' fame, il aborde un thème presque inévitable de la littéra­ture picarde
de la femme qui eng...uirlande son mari rentrant plus ou moins ivre du cabaret. Mais, contrairement à la plupart des auteurs qui ont traité ce thème, Bourgeois prend le parti de l'épouse...

 

 

 


Carion  Henri   écrivain (alias Jérôme Pleum' coq)
de Cambrai  de se situe franchement à droite: c'est en légitimiste qu'il attaque Louis-Philippe.
L'ensemble de ses Epistoles kaimberlottes paraît en 1839

 

 

 


Crinon Hector   écrivain  picard (1807-1870
 naquit dans une famille de petits agriculteurs à Vraignes-en- Vermandois
(entre Péronne et Saint-Quentin).  après avoir écrit vers 1830 des chansons révolutionnaires (perdues), change de camp et, dans sa première Satire picarde, en 1851, il dénonce les "partageux"
(socialistes et communistes).puis La "main à plume" et la "main à charrue"*

Lui-même restera un paysan toute sa vie, composant ses poèmes en poussant la charrue, ce qui
peut-être leur a donné cette vigueur, cette force rythmique étonnantes, qui font des Satires picardes
(1863) l'ouvre majeure de notre litté­rature. Crinon ne put faire d'études; il se forma tout seul, par la lecture et par la méditation.  Ce grand écrivain était un véritable autodidacte.
Il eut une vie rude et malheureuse. Il fut frappé de paralysie vers 1860. Pourtant, il ne cessa jamais de faire front. Il nous donne une grande leçon de droiture et de courage. Il nous laisse aussi un témoignage de grande valeur sur la vie des campagnes au milieu du XIxe siècle.

 


 


David  Edouard poète écrivain  en picard  (1863-1932), enfant de Saint-Leu, a Amiens  fut mis au travail dès l'âge de sept ans. Par la suite, il devint pourtant typographe, puis gérant d'une imprimerie.
Il publie en 1891 El Bataye ed Quériù, avec comme personnage principal le fameux "cabotàn" Lafleur,
héros tonitruant et soiffard du petit peuple amiénois ; en 1897, Chés lazars, recueil de poèmes consacré aux déshérités de Saint-Leu; et bien d'autres livres, jus­qu'à L'Oeuvre de l'Eglise Cathédrale d'Amiens (1929). El Néssainche ed l'Infant Jézu (1905) est une comédie de Noël dans laquelle on voit Lafleur venir en aide à la Sainte Famille! David a été le grand poète d'Amiens, où on l'appelait familièrement "Thiot Douaird" (Petit Edouard), mais sa notoriété  n'a guère dépassé les limites de la ville; ce qui lui a  valut etre  en quelque sorte le "Mistral de la Picardie", il n'a pas su faire de son dialecte, contrairement au félibre, une véritable langue littéraire, originale et autonome. -Il n'a pas su sortir de l'ombre du français

 

 


 de Hauteclocque Philippe  dit Leclerc
Belloy-Saint-Léonard 1902 - près de Colomb-Béchar 1947
Maréchal de France

 


 de Gaulle Charles
Lille 1890 - Colombey-les-Deux-Églises 1970
Général et homme politique français.
Rappelé au pouvoir à la faveur de la crise algérienne (mai 1958), il fait approuver une nouvelle Constitution, qui fonde la Ve République. Président de la République (1959)démissionne (28 avril 1969).

 



Delambre  Jean-Baptiste, chevalier  astronome et géodésien
Amiens 1749 - Paris 1822
Après l'instauration du système métrique, il mesura, avec P. Méchain, l'arc de méridien compris entre
Dunkerque et Barcelone (1792 - 1799) pour déterminer l'étalon de longueur. Directeur de l'Observatoire de Paris de 1804 à sa mort, il a laissé une Histoire de l'astronomie

 



:Denis Théophile  (1829-1908), de Douai, ne commença à écrire en picard que très tard, alors  que Watteeuw et Mousseron, pourtant bien plus jeunes que lui, étaient déjà des célébrités. Ses Petits Tableaux Rustiques (en vers) parurent de 1905 à 1907 à Cayeux, où il s'était retiré, après une vie passée au service des sourds-muets. Oeuvre  considérable, variée, pleine de mouvement, de couleur, mais aussi d'émotion... Desbordes-Valmore   Marceline, de Douai (1786-1859), est un grand poète français, admiré de Baudelaire, Rimbaud et Verlaine. Elle n'a écrit que trois poèmes en picard, dont un Dialogue entre une fille qui veut se marier et sa mère, qui la prévient que le mariage n'a pas que de bons côtés..

 



Desrousseaux Alexandre (1820-1872)

Alexandre Desrousseaux est né dans la courée du Quartier Saint Sauveur à Lille en 1820.

De son père à la fois passementier et violoniste, il hérite de la passion de la musique. Dès 18 ans, il compose et chante dans les rues et dans les cabarets. Pour 12 francs, il publie sa première feuille de pasquilles sur laquelle on trouve " Le marchand de chansons ", " Clistorelle ", " Le mariage de Saint Sauveur " et " Min p'tit amant ". C'est un succès.

Après son mariage en 1846, il continue de composer. Deux ans après, il réunit toutes ses chansons dans un recueil qui connaît un grand succès commercial. La même année, il quitte son emploi au Mont-de-piété pour aller travailler à l'Hôtel de Ville. Il finit sa carrière comme préposé chef des octrois de Lille.

L'évolution de sa carrière ne l'a jamais empêché de chanter la vie humble des ouvriers, ses moments de désespoir comme ses moments de joie.

De toutes ses ouvres, la plus célèbre continue encore aujourd'hui d'être chantée, c'est la " Canchon dormoire ", le " P'tit Quinquin ". C'est une berceuse créée en 1853, écrite en patois lillois.

 

 



Dorgelès, Roland (1885-1973), romancier français, auteur notamment des Croix de bois.
Né à Amiens, Roland Lécavelé, dit Roland Dorgelès fut élève de l'École des beaux-arts. Devenu journaliste, il fréquenta le Montmartre littéraire et artistique. Lorsqu'en 1914 éclata la Première Guerre mondiale, il s'engagea dans l'infanterie et fut blessé au combat. C'est à partir de cette expérience qu'il publia son premier livre en 1917, la Machine à finir la guerre. Il raconta encore la vie des tranchées dans le roman qui l'a rendu célèbre, les Croix de bois (1919).
Roman réaliste, les Croix de bois évoquent la vie quotidienne des poilus et leur face-à-face avec la mort. Humour et tragique caractérisent ce tableau qui figure parmi les plus représentatifs de la Grande Guerre. À défaut du prix Goncourt, décerné cette année-là au roman À l'ombre des jeunes filles en fleurs de Marcel Proust, l'ouvrage obtint le prix Femina-Vie heureuse. Dorgelès en donna une suite, le Cabaret de la Belle Femme (1919), mais il voua principalement son talent littéraire à la passion de sa jeunesse, Montmartre. Des romans (les Veillées du lapin agile, 1920), et des essais (le Château des brouillards, 1932 ; Vive la liberté !, 1937 ; Bouquet de Bohème, 1947 ; Au beau temps de la butte, 1963) l'évoquent affectueusement.
S'il écrivit à nouveau sur la guerre (Retour au front, 1940) et sur la vie pendant l'Occupation (Carte d'identité, 1945), Roland Dorgelès composa également plusieurs récits de voyage, parmi lesquels Sur la route mandarine (1925), et se fit moraliste à la fin de sa carrière littéraire avec, entre autres, À bas l'argent ! (1966) et Lettre ouverte à un milliardaire (1967). Membre de l'Académie Goncourt à partir de 1929, il l'a présidée à partir de 1955.

 

 


 

Jean de la Fontaine
De petite noblesse, Jean naît le 8 juillet 1621 puis est baptisé probablement le même jour à Château-Thierry en Champagne où son père, Charles, exerçe la charge de "maître triennal des eaux et forêts" du duché de Chaûry. Il passe toute son enfance dans cette province, un milieu rural et champêtre dont, dit-on, son ouvre porte la marque. Son père, également Maître des Chasses, avait épousé en 1617 une veuve de bonne maison poitevine, Françoise Pidoux.
Les études de La Fontaine restent mal connues. Probablement les commence-t-il vers 1630, au collège de Château-Thierry, établissement réputé. Peu enclin à la vie active et aux affaires, sa famille décide de l'envoyer après sa troisième, vers 1635, les achevées dans un collège parisien.

A Paris, il y suit des études de théologie. Il est alors âgé de 19 ans. L'Eglise, premier état du royaume, devrait lui assurer la sécurité. Cependant, pas décidé à respecter la discipline monastique de la Congrégation de l'Oratoire où il reste un peu plus d'une année, la perspective de devenir prêtre ne l'enchante plus. Seule la littérature semble vraiment l'intéresser.
Des études faciles de Droit et l'acquisition d'un diplôme de licencié en Droit pour 20 écus, lui donnent le titre d'"avocat en la cour de Parlement". Il s'installe à Paris en 1646 où il mène une vie dissipée dans les salles de jeux et les cabarets. Il y fréquente Tallemant des Réaux. Il fait partie d'une petite académie littéraire et amicale dite la "table ronde". Ces "Palatins" sont Pellison, Furetière, Maucroix, Charpentier, Cassandre. Cette académie littéraire qui lui offre l'occasion de lire beaucoup, poètes, philosophes grecs et latins, et surtout Malherbe qui lui donne le goût des beaux vers.
Le 10 novembre 1647, sous la pression paternelle il épouse Marie Héricard de la Ferté Milon (14 ans) qui lui apporte une dot de trente mille livres et des immeuble pour une valeur de douze mille livres.  Le 30 octobre 1653, Marie lui donnera un fils, Charles, qu'il délaissera plus tard. Auparavant, en 1652, il achète une charge de maître particulier triennal des eaux et forêts à Château-Thierry pour une valeur de douze mille livres. Plus tard, en 1658, il hérite des deux charges de son père décédé.

Enfin, en 1654, Il décida de se consacrer à la littérature et ouvre un salon littéraire à Paris où il vit avec son épouse. Poussé par quelques amis, il se lance sans succès dans une adaptation en vers d'une comédie (L'eunuque) immitée de Térence. L'accumulation des dettes, les faibles revenus de ses charges ainsi que de lourds droits de succession l'obligent à se chercher un protecteur.
La publication du poème héroïque l'Adonis (1658) imité d'Ovide lui vaut l'admiration et la protection de Fouquet (1659) le surintendant du jeune roi Louis XIV. il vit à sa cour à Vaux-le-Vicomte. La Fontaine s'engage à "pensionner" Fouquet en vers. Cette rencontre n'est cependant pas des plus heureuse, puisque le 5 septembre 1661, alors qu'il était en train de composer le Songe de Vaux, Fouquet est disgracié, arrêté à Nantes et enfermé par le roi.
La Fontaine est donc privé de son protecteur, et poursuivi par la disgrâce royale pour sa fidélité (Ode au roi pour M. Fouquet, 1662). Il juge alors prudent de s'éloigner de la capitale et part un temps dans le Limousin (vraisemblablement à Limoges).

L'affaire Fouquet s'étant calmée, il retourne dans sa ville natale en 1664, et pour vivre, se place sous la protection du duc de Bouillon (seigneur de Château-Thierry). Par ses Contes (1665-66-71) frivoles et libertins voire paillards inspirés notamment d'Aristote, il divertit la duchesse de Bouillon nièce de Mazarin. Pour l'époque, ces écrits font scandales et ne se vendent pas.
Il partage alors son temps entre Paris et Château-Thierry. Ses aventures extra-conjugales ont raison de son mariage. Il se sépare de sa femme et de son fils.
Privé de ressources, il revient à Paris et peut-être par l'entremise de la duchesse de Bouillon, il devient "gentilhomme servant" de Marguerite de Lorraine. Il sert la duchesse douairière d'Orléans, veuve de Gaston d'Orléans, au palais du Luxembourg (le Sénat actuel) pour deux cents livres par an. Charge des plus modeste, mais qui lui vaut d'être anobli. Il est l'un des neuf officiers qui président tour à tour au service de la table.
Cependant, il ne vit pas au Luxembourg où la vie est austère et dévote. Il loge quai des Augustins chez le magistrat Jacques Jannart, oncle de son ex-épouse, ancien collaborateur de Fouquet.

Heureux d'être à Paris, il fréquente dans les cercles littéraires les écrivains les plus renommés de son temps : La Fayette, Sévigné, Boileau, Molière, Racine, Perrault, La Rochefoucauld.
Il cherche en vain à obtenir une pension du roi, mais Colbert, nouveau surintendant et ennemi de Fouquet s'arrange pour le garder éloigné de la cour.
Soucieux et conscient du poids de ses écrits frivoles, il pense se faire pardonner en publiant en 1668 son premier recueil de Fables (livres I à VI des éditions modernes). Rien n'y fait.
En 1672, à la mort de la duchesse douairière d'Orléans, il s'installe rue Neuve-des-Petit-Champs chez son amie Mme de La Sablière, femme très cultivée et issue d'une grande famille de banquiers. Il y restera de 1673 à 1693 et y mènera une vie mondaine assez brillante.
Cependant, la publication des nouveaux Contes ne plaisent pas au roi et sont interdits. Pratiquement sans ressources, il en arrive à revendre ses charges au Duc de Bouillon ainsi que la maison de Château-Thierry.
En 1678, il fait paraître son deuxième recueil de Fables (livres VII à XI) et le dédie à Mme de Montespan dans l'espoir de s'attirer sa protection. Enfin son talent commence à être reconnu et les publications des fables circulent.
Encouragé par Mme de La Sablière il se présente à l'Académie française. Le roi s'y oppose pendant deux années à cause de sa réputation de libertin et de son amitié pour Fouquet, mais il fini par être élu en 1683. Cette année, meurt Colbert.
En 1693 à la mort de Mme de La Sablière, désespéré et malade, il va chez son viel ami le banquier d'Hervart qui l'héberge. Le 12 février 1693, il se repent de ses "contes infâmes" devant une délégation de l'Académie et reçoit la communion. Il publie en septembre 1693 le livre XII des Fables.
Les deux dernières années de sa vie, malade, il renonce à la vie mondaine, renie ses Contes et ne publie plus rien qui soit contraire à la religion et la vertu. Il se consacre à la méditation et hante les églises où en priant il tente de faire face à sa peur de l'enfer. C'est dans cet état d'esprit qu'il meurt le 13 avril 1695. Il a alors soixante-quatorze ans.
En procédant à sa toilette mortuaire, on trouve sur lui un cilice (large ceinture de crin de chèvre portée sur la peau par pénitence).
La Fontaine est enterré le 14 avril au cimetière des Saints-innocents. Par suite d'une erreur commise sur ce point par d'Olivet dans l'Histoire de l'Académie, les commissaires de la Convention exhumeront en 1792, pour leur éléver un mausolée, des ossements anonymes dans un autre cimetière.

 

 



Lamarck, Jean-Baptiste de (1744-1829), botaniste et zoologiste français, spécialiste des invertébrés, qui formula l'une des premières théories de l'évolution.
Jean-Baptiste de Monet, chevalier de Lamarck, naquit à Bazentin-le-Petit, en Picardie. Envoyé à l'école des jésuites d'Amiens, il y reçut une éducation classique jusqu'au décès de son père en 1759. Il rejoignit ensuite l'armée et commença à étudier les plantes. Neuf ans plus tard, il renonça au métier des armes pour se consacrer à l'étude de la médecine, à Paris. Il s'intéressa aussi à l'histoire naturelle, à la météorologie, à la chimie et aux collections de coquillages. Il réunit ses observations botaniques dans un premier ouvrage que le naturaliste Buffon fit publier en 1778 sous le titre de la Flore française. C'est grâce à cette flore et à son amitié avec Buffon que Lamarck fut élu, l'année suivante, à l'Académie des sciences. Il devint botaniste du Roi en 1781. Lorsque le Jardin du Roi fut réorganisé en 1793, il participa à la fondation du nouveau Muséum national d'histoire naturelle. Il abandonna ensuite la botanique et devint professeur de zoologie des invertébrés, un nouveau domaine consacré aux insectes et aux vers. Il publia un impressionnant ouvrage en sept volumes, Histoire naturelle des animaux sans vertèbres (1815-1822).





Lebesgue Philéas  poète picard 
naquit dans le pays de Bray picard, le 26 novembre 1869. et décède le 11 octobre 1958 à  La-Neuville-Vault Ses parents tenaient une ferme et ainsi son enfance se passa dans les bois, les vallées,
au sein d'une famille unie et, ai­mait-il à le rappeler avec un père qui "nourrissait une véritable passion pour les beautés de la nature". Polyglotte, grand voyageur, Phileas Lebesque était lié aux poètes symbolistes.  Il fut chroniqueur au "Mercure de France" et grand druide du collège Bardique des Gaules. Il est l'auteur de quarante-huit recueils de poésies et de chansons, de poètes bretons



 La Barre (1765 - 1766)
Affaire judiciaire dont la victime fut François Jean Le Febvre, chevalier de La Barre, gentilhomme français (Férolles, près de Brie-Comte-Robert, 1745 - Abbeville 1766). ¾ Accusé d'impiété (il aurait mutilé un crucifix et ne se serait pas découvert au passage d'une procession du Saint-Sacrement), il fut décapité. Voltaire réclama sa réhabilitation, décrétée par la Convention en 1793

 



Mac Orlan, Pierre (1882-1970), écrivain français, dont l'ouvre est une évocation du monde des marges.
Né à Péronne (80), Pierre Dumarchey, dit Pierre Mac Orlan, vit son enfance et sa jeunesse - selon une légende qu'il a tissée lui-même plus tard - dans la misère, travaillant de port en port. Peintre, puis journaliste  il s'intègre au petit cercle d'intimes de Max Jacob et de Guillaume Apollinaire, au Bateau-Lavoir, à Montmartre. Ses premières ouvres cultivent l'insolite (la Maison du retour écourant,1912 ; le Rire jaune, 1914). Il publie aussi des souvenirs de ses débuts difficiles (le Petit Manuel du parfait aventurier, 1918).Viennent ensuite un récit fantastique (le Nègre Léonard et Maître Jean Mullin, 1920), des romans qui mettent en scène l'univers cosmopolite, marginal et misérable qu'il a bien connu (le Chant de l'équipage, 1918 ; la Bandera, 1931), qui mêlent le réel et l'imaginaire (Marguerite de la nuit, 1925 ; le Quai des brumes,1927 ; l'Ancre de miséricorde, 1941), qui détournent la tradition du roman policier vers l'horreur, l'inquiétant ou le burlesque (la Tradition de minuit, 1930 ; Quartier réservé, 1932), ou encore des récits purement imaginaires (Sous la lumière froide, 1945).
 

 


MANESSIER Alfred
Saint-Ouen, Somme, 1911 - Orléans 1993
Peintre français. ¾ Coloriste vibrant, il a notamment traduit en peintures abstraites les grands thèmes de l'art sacré.
 

 

 

Mousseron  Jules  (1868-1943) poète écrivain né à Denain, dans le Hainaut travailla à la mine de 1880 il a douze ans) à 1926. A quatorze ans, il est soutien de famille. Néanmoins, il renonce  à se cultiver et, en 1897, il publie son premier livre de poésies patoises, Fleurs d'en Il donnera plus de mille lectures publiques, attirant un public toujours très nombreux. )n fit de lui le mineur modèle; on fabriquait des pipes, des assiettes à son effigie. Toute ouvre est consacrée aux houillères, aussi bien au travail au
fond qu'aux loisirs et aux sirs des ouvriers. Elle constitue à ce titre un document extraordinaire.
 En 1895, Mousseron lança  le fameux Cafougnète, dans lequel tous les chtimis ont reconnu leur "type". Ce qu'on peut reprocher à Mousseron -comme à beaucoup d'autres écrivains patoi­s-, c'est de n'avoir pas senti que le picard était, ou pouvait être, une langue. Il a trop ;roché son patois du français, syntaxe et même vocabulaire... Mais ce fut sans doute  la condition (et la rançon) de sa gloire, car le recours à cette langue édulcorée lui permet ­l'être compris de tous.

 

 



Noiret  Philippe acteur de cinéma  né le 01/10/1930 à Lille
Le berceau de la famille Noiret, toutes branches confondues, est bien implanté
en Picardie, entre Abbeville et Amiens. Ses origines maternelles sont partagées
 entre la province de Namur et la Flandre occi­dentale en Belgique. L'union entre
les familles Noiret et Heirmann se fit en 1923.

 


 
 Parmentier Antoine Augustin

Montdidier 1737 - Paris 1813
Pharmacien militaire français. ¾ Il vulgarisa en France la culture de la pomme de terre. 

 

 


Paris Edouard  l'Amiénois écrivain picard
vérificateur des poids et mesures, publie à Londres en 1863,,
S'Sint Evanjil sIon Sin Matiu, ouvre importante, ouvre de pionnier. En effet:
    1) pour la première fois, un grand texte de la littérature universelle est traduit en picard.
    2) pour la première fois également, on a cherché à doter notre langue régionale d'une
orthographe particulière, spécifique, au lieu de recourir à l'orthographe "petit frère" (qui imite celle du français). La méthode d'Edouard Paris est très rigoureuse: "le picard, tel qu'aujourd'hui on le parle à Amiens,  renferme 36 sons radicaux ou effets phoniques simples et élémentaires. Pour représenter ces 36 sons, nous employons 36 signes auxquels nous convenons de donner une valeur invariable de prononciation".


Piat Jean né le 23/09/1924 à Lannoy (nord) Artiste dramatique ,écrivain

 


Pinguet, Philippe-Louis  journaliste
 de Saint-Quentin, qui signe Gosseu (le moqueur), fait entendre la voix des révolutionnaires (Anciennes et Nouvelles Lettres picardes, 1846.

 


 de Robespierre Maximilien
Arras 1758 - Paris 1794
Homme politique français. ¾ De petite noblesse, orphelin, il est d'abord avocat à Arras. Député aux États généraux, orateur influent puis principal animateur du club des Jacobins, surnommé « l'Incorruptible », il s'oppose fermement à la guerre. Membre de la Commune après l'insurrection du 10 août 1792, puis député à la Convention, il devient le chef des Montagnards. Hostile aux Girondins, il provoque leur chute (mai-juin 1793). Entré au Comité de salut public (juillet), il est l'âme de la dictature, affirmant que le ressort de la démocratie est à la fois terreur et vertu ; il élimine les hébertistes (mars 1794) et les indulgents menés par Danton (avril), puis inaugure la Grande Terreur (juin). Enfin, il impose le culte de l'Être suprême (8 juin). Mais une coalition allant des membres du Comité de salut public aux conventionnels modérés décide le 9 thermidor an II (27 juillet) de mettre fin aux excès de Robespierre, qui est guillotiné le 10 thermidor avec ses amis Saint-Just et Couthon


Albert SAMAIN
né 03 à Lille 1836
il écrivit de nombreux recueils de poèmes aussi remarquables que renommés , parmi ceux-ci  Au Jardin de l'Infante , Aux Flancs du Vase, ou encore Le Chariot d'Or. On dit de Samain que sa poésie est héritière de Baudelaire par l'intérêt de l'artiste pour l'univers des correspondances.  Il est mort, de la tuberculose, à Magny-les-Hameaux en 1900

 



Seurvat Louis  (1858-1932)écrivain picard, n'a commencé à parler et à écrire le picard que très tard. Il " en est expliqué lui-même: "Séduit par l'originalité et le pittoresque des expressions, la variété des cadences, l'harmonie imitative, la bonhomie railleuse et l'énergie du dialecte picard, que j'entends parler autour de moi surtout depuis que les circonstances m'ont :conduit en pleine Picardie, j'ai appris presque inconsciemment d'abord, subissant l'in­fluence d'un milieu qui me plut (Ailly-sur-Noye
 étant devenu mon pays d'adoption), et volontairement ensuite C..) à parler LE PICARD..."
Ses premières chansons, en 1902 et 1903, obtinrent un succès considérable, en particulier L'Catédrale d'Amièns et ln 'rvnant d' ché Barnum. Il a écrit aussi de nombreux contes en vers, comme L'Soupe a cayeus. Seurvat est le type accompli du poète patoisant. Il exploite la veine paysanne, souvent 3 catologique, jusqu'au bout, avec beaucoup de malice (car il est très conscient de ce qu'il :ait) et une grande efficacité.


 CHARLES TELLIER
Amiens 1828 - Paris 1913
Ingénieur français. ¾ Il aménagea le Frigorifique, premier navire qui réussit le transport à longue distance de viandes conservées par ses procédés de refroidissement (1876).

 


 
Jules Verne naquit en 1828 à Nantes  il arrive a Amiens  en 1870 après avoir épouser Honorine Morel, une jeune veuve amiénoise, mère de deux petites filles. Le mariage a lieu à Paris où va résider le couple dans un premier temps. Mais il séjourne fréquemment à Amiens où sont restées les filles d'Honorine .
En 1882, la famille Verne emménage au 2 de la rue Charles Dubois. La maison est vaste et les réceptions bourgeoises se multi­plient: chaque mercredi, on se réunit chez les Verne pour écouter des monologues, des romances, des concerts.
En 1886, il est blessé à la jambe en tentant de désarmer son neveu, un jeune déséquilibré, qui le menaçait d'un revolver. Il boitera ensuite toute a vie.
En 1886, cas unique chez les écrivains français, il se présente au Conseil Municipal, sur la liste du maire radical Frédéric Petit. Il est élu et s'y montre très actif et intéressé par les réalités admi­nistratives de la gestion d'une ville puisqu'il fera quatre mandats
Sur les 62 romans de la série des "voyages extraordinaires", il en écrira 55 à Amiens, au Crotoy, et au Tréport où il a son bateau.
Contrairement à la légende qui dit que Jules Verne a très peu voyagé, le virus du voyage l'a toujours possédé. Il aura de nom­breux bateaux dont le dernier, le Saint Michel III, est un yacht somptueux. Avec lui, il fait de belles croisières vers le Maroc, l'Irlande, l'Ecosse, la Norvège, la Méditerranée. Il s'embarquera aussi pour les Etats Unis.
En 1900, il est atteint de cataracte. Sa maison de la rue Charles Dubois lui paraît trop grande et il retourne boulevard de Longueville où il mourra le 24 mars 1905, des suites d'une attaque de diabète.
5000 personnes, dont de nombreuses personnalités venues de l'Europe entière, assisteront à ses obsèques. Il repose au cimetière de la Madeleine. La tombe, magnifique, est signée A. Roze.
Amiens  la Picardie n'apparaît pas dans l'ouvre de Jules Verne, mais un roman, publié par son fils en 1910, « Le secret de Wilhelm Storitz » se déroule dans une ville imaginaire. L'auteur en fait une description détaillée et l'observateur avisé y reconnaîtra Amiens, sa cathédrale et ses boulevards. Et la maison du docteur Roderich est celle de la famille Verne, avec sa tour, ses grands salons et sa véranda
 


Watteeuw Jules (1849-1947), chansonnier  de Tourcoing,
fonda en 1882 La Brouette latique et divertissante, hebdomadaire rédigé par lui seul et entièrement en patois. La luette atteignit le tirage aujourd'hui incroyable de dix mille exemplaires et vécut vingt­Il ans (jusqu'en 1907). Watteeuw, surnommé le "brouteu", se produisit environ quatre mille fois en public. Sa popularité  était si grande que, pour son cinquantième anniversaire, ses concitoyens lui firent une maison, entièrement décorée de sculptures et de fresques inspirées par son oeuvre!
Il mourut presque centenaire, en 1947.

 

 

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